FOUCARVILLE EN NORMANDIE
LE PLUS GRAND CAMP DE PRISONNIERS ALLEMANDS EN EUROPE

UNE PAGE D'HISTOIRE
Le 6 juin 1944, les armées alliées débarquent en France, occupée depuis 1940 par les Allemands.
Quelques jours plus tard, les autorités américaines créent, à Foucarville, en Normandie, le camp de transit n° 1 ; il devient quelques mois plus tard l’un des plus grands camps de prisonniers militaires allemands en Europe – des Allemands, des Autrichiens, des Hongrois, etc., tous capturés sous uniforme de l’armée allemande : le Continental Central Prisoners of War Enclosure (CCPWE) 19 est créé.
Sous commandement américain, le CCPWE 19 verra passer plus de 100 000 captifs, véritable monde hors du monde jusqu’en février 1946, date de sa dissolution. Il disparaît alors sans laisser de traces dans le paysage.

NAISSANCE DU PROJET
De 2017 à 2021, la fille du Cel Kennedy transfère progressivement les archives de son père en Cotentin. A Foucarville, lors de la dédicace du premier livre sur l’histoire du CCPWE19, elle adresse un message aux jeunes générations dans l’esprit de réconciliation qui anima son père. En 2021, la Fondation Warren J. Kennedy, (hébergée par la Fondation Mérimée, reconnue d’utilité publique) est créée pour faire bon usage de ce fonds documentaire. La Fondation, sanctuarise ainsi tous les dons d’archives concernant le musée.
Comme le formulait le colonel W. J. Kennedy , lors de la pose de la première pierre de la cathédrale des prisonniers, en juin 1945 »
« It was the first time in my military career I ever had a chance to build something instead of to destroy »
Cel Warren J. Kennedy
Commandant du camp
Le CCPWE19 fut le lieu d’une inédite expérience de « réorientation » des soldats de Hitler par la culture et l’apprentissage.
Il fut aussi le théâtre de belles histoires d’amitié et de solidarité entre les captifs et leurs gardiens.
Cette très riche collection, « à hauteur d’homme », réserve une part très importante aux prisonniers eux-mêmes et a donné l’envie à une équipe de passionnés de lancer un projet inédit : la création d’un musée jouxtant le site du camp.
- Pour faire comprendre autant que ressentir en quoi la captivité a pu être une expérience transformatrice, contribuant à sortir l’Europe de la guerre comme à construire une paix durable, en croisant les regards américains, allemands, français, neutres ,
- Pour faire resurgir cet univers disparu pour des visiteurs qui sont peut-être les enfants et petits-enfants de ceux qui se sont combattus en Normandie.

Collection Warren J. Kennedy
Tout premier musée sur la captivité de guerre en Europe libérée, notre projet se veut tourné vers l’avenir et proposera un parcours qui rend à la captivité son épaisseur historique tout en tissant les liens avec notre présent. Il le fera notamment en replaçant le camp de Foucarville à l’échelle européenne par des comparaisons avec d’autres expériences de prisonniers allemands détenus à la même époque en France, au Royaume-Uni, en Allemagne occupée ou encore en Pologne.
Nous aider...
Pour réussir à écrire fidèlement cette page encore méconnue de l’histoire européenne, nous devons compléter les collections. Nous faisons donc appel à votre soutien afin de nous aider à :
Élargir le « Cercle des témoins » encore vivants et celui de leurs descendants directs, prêts à témoigner par écrit ou par oral
Trouver des documents de l’époque archives, journaux intimes, objets en lien avec, notamment, le camp CCPWE19, le dépôt n° 14 à Douai, le dépôt n° 152 à Saint-Aubagne, le camp de Sosnowiec en Pologne, et le camp britannique,
Collecter toute information qui contribuerait à une meilleure connaissance de ce sujet.
Trois générations après la fin de la guerre, alors que les derniers témoins de cette période peuvent encore passer le relais et que l’Europe fait à nouveau l’expérience de la guerre, notre projet entend saisir un moment historique pour explorer la captivité des prisonniers militaires en Normandie et l’insérer dans une histoire transnationale.
UN PROJET D’ENVERGURE INTERNATIONALE
Notre projet est soutenu par des organismes publics, de grands mécènes, plusieurs institutions françaises comme
le Service Historique de la Défense (SHD), l’Établissement de Communication et de Production Audiovisuelle de la Défense (ECPAD) ou encore les Archives départementales du Nord, mais également internationales telles que les Bundesarchiv, les Deutches Tagebucharchiv (DTA), ou le Comité international de la Croix-Rouge (CICR), sans oublier notre « Cercle des témoins et descendants directs » très actif (allemands, américains et normands).
Notre projet s’inscrit dans une démarche désintéressée. Il sera exclusivement porté par l’Association Warren J. Kennedy, à but non lucratif.
UNE INFORMATION,
UN TÉMOIGNAGE,
DES QUESTIONS SUR LE PROJET ?
LES DATES-CLÉS
Ouverture du camp de transit n°1 le 9 juin 1944. Il deviendra rapidement un camp permanent - le CCWPE19 - devant l'afflux de prisonniers. Le camp sera fermé en 1946 puis démantelé en 1947.
La Fondation abrite le fonds Kennedy ainsi que tous les fonds d' archives donnés au futur musée. Elle est habilitée à percevoir le mécénat français, européen et international pour le futur musée.
Les prémices d'un musée se dessinent. Une étude exhaustive du contexte local et l'encouragement des collectivités permettent d'envisager la création d'un musée.
L'étude de programmation est confiée à l'agence Kantara (AMO)
Le jury sélectionne le 7 novembre l'agence TRACKS architectes, accompagnée d'une équipe de scénographes, paysagistes, désigner, graphistes, médias, ingénieurs ...
Premières esquisses du projet. Phase APS ( avant-projet sommaire) en mars ; phase APD (avant projet définitif) en juin. Dépôt du permis de construire.
Travaux de construction du musée
Ouverture du musée au public